Le théâtre abandonné

Ceci est l’histoire d’un projet de réhabilitation qui ne veut pas mourir. Un long et sinueux parcours d’un organisme sans but lucratif qui se bat depuis trois ans pour trouver les fonds nécessaires à la rénovation d’un théâtre qui fait parti du paysage culturel de Montréal depuis 1927. Fermé en 1992 suite à un incendie, le bâtiment n’a plus aujourd’hui son lustre d’antan, si ce n’est que sa devanture aux motifs égyptiens.

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La vieille mine d'amiante abandonnée

L’utilisation de l’amiante par l’Homme ne date pas d’hier.  Déjà, il y a plus de 2000 ans, les Grecs l’utilisaient dans la confection de vêtements funéraires. Son nom vient d’ailleurs de sa propriété à résister au feu: άσβεστος (asbestos, c’est-à-dire « indestructible »).

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La dérive de l’église de béton

Il faut remonter à 2014 pour trouver les traces de la dernière cérémonie religieuse dans cette église. Depuis, pratiquement rien n’a bougé entre ses murs. Malgré un entretien minimal, les toiles d’araignées ont commencé à apparaître ici et là entre le mobilier et les fausses plantes vertes. Sans oublier que la structure commence à montrer de plus en plus de signes d’essoufflement.

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Les origines de l’urbex

Pour ce (premier) ticket, le choix du sujet s’impose de lui-même : Qu’est-ce l’urbex?

L’exploration urbaine, abrégé urbex (de l'anglais urban exploration), est une activité consistant à visiter des lieux construits par l'homme, abandonnés ou non, en général interdits d'accès ou tout du moins cachés ou difficiles d'accès.

Ça c’est que dit Wikipedia.

Personnellement, j’ai toujours trouvé qu’il y avait autant de définition de ce qu’est l’urbex qu’il y a d’explorateurs urbains. Chacun y saupoudre sa petite version avec les différents ingrédients qui l’intéresse.

Les puristes vous diront que l’urbex consiste à entrer dans un endroit abandonné que s’il y a une ouverture qui ne nécessite de rien casser, les réalistes vous répondront probablement que s’il y a une entrée, c’est que quelqu’un quelque part a forcé cette porte ou cette fenêtre qui vous a permis d’entrer sans vous salir la conscience. Mais bon, fermons les yeux sur ce détail et poursuivons.

Le nerf de la guerre en urbex, c’est avant toute chose le secret qui entoure la localisation des lieux. C’est généralement là que ça grafigne entre les anciens,  les nouveaux et les curieux. Il faut d’ailleurs savoir que plus un explorateur devient expérimenté, plus il taira la localisation de ses découvertes. Non pas qu’il devienne un vieil égoïste qui se prend un peu trop au sérieux, mais bien parce qu’avec l’expérience, il comprendra de plus en plus la fragilité de ces lieux face aux nombreux dangers qu’ils font face.

Intervalle de quelques mois
Quelques mois ont suffi pour transformer ce squat en espace vandalisé

En fait, il suffit de visiter un édifice abandonné à courtes intervalles pour découvrir le sort réservé à ceux qui connaissent une soudaine popularité. En l’espace de quelques semaines, ils sont vandalisés, tagués, vidés et détruits par des gens sans scrupule. Par conséquence, chaque indice laissé derrière constitue un morceau du puzzle qui finit par donner une image assez claire une fois assemblée. Éventuellement, cela risque de causer la perte du bâtiment (incendies criminels, démolition, accident, etc).

Par exemple, beaucoup de gens m’écrivent sur Urbex Playground (en public via les commentaires comme en privé via le formulaire) demandant l’adresse de tel ou tel endroit. Bien que je ne doute pas de leurs bonnes intentions, aucun d’entre-eux n’obtiendra l’information demandée. Autant pour les raisons ci-haut mentionnées que pour l’autre grand principe de l’urbex : « les friches que tu visiteras, trouver ou échanger tu devras ».

En d’autres mots, si je passe plusieurs soirées sur Internet ou au volant de ma voiture à arpenter les moindres recoins de la ville, je n’irai pas donner le fruit de mon travail au premier étranger venu.  Ce n’est qu’une question de gros bon sens…  Et en cherchant ainsi, on devient donc plus conscient de la fragilité de ces lieux.

Par contre, les explorateurs aiment bien les échanges…

L'hôtel Hipster abandonné

Construit en 1976, il ne reste plus grand-chose à l’intérieur de cet ancien hôtel de 148 chambres. En fait, mis à part la structure de béton et les graffitis, il n’y a que des déchets industriels. Le bâtiment compte 18 étages et n’est plus aujourd’hui qu’un vieil éléphant blanc au milieu d’un quartier en pleine mutation.

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14 étages d'hôtel abandonné

Construit en 1965, l’hôtel Maritime Plaza comptait plus de 200 chambres réparties sur 14 étages. La forme en soucoupe volante de son restaurant était son principal élément distinctif d’une architecture plutôt commune pour les années 1960.  

Aux prises avec une grève depuis déjà quatre mois, les propriétaires ont pris tout le monde par surprise en annonçant sa fermeture le 18 février 2013. Depuis, il ne se passe pas grand-chose dans cet établissement qui comptait près de 70 employés lorsque la clé a été mise sous la porte.

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Le nouveau départ

 

Ça faisait un bail que je jongle avec l’idée de (re)partir un blogue sur l’urbex. Les sujets et les anecdotes ne manquent pas, mais à long terme, la gestion d’un blogue finit toujours par prendre beaucoup de temps. Et entre vous et moi, je préfère cent fois plus faire de la photo que de gérer un blogue.

Malgré tout, le projet me revenait en tête car la plupart des explorateurs ont des bonnes histoires liées à leur passion. D’ailleurs, je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, que ça soit durant les soupers entre amis ou lors des fêtes de familles, je finie toujours par raconter une ou deux histoires là-dessus.

Il y a aussi plusieurs sujets/questions qui reviennent constamment sur la table au point de nécessiter certains éclaircissements réguliers.

Bref, c’est sans prétention et sans aucune promesse quand à la durée de vie de ce blogue que je vous propose cette nouvelle section sur Urbex Playground.  Je souhaite autant l’adresser aux explorateurs qu’aux curieux de cette passion de plus en plus populaire. 

Les Catacombes de Paris

Non, ce n’est pas de l’urbex, c’est un musée à 10€ la visite. Mais ça reste tout de même l’un des endroits les plus inusités qui puisse être visité à Paris. La visite débute sur la place Denfert-Rochereau, dans le 14e arrondissement. En fait, avec une file d’attente de plus de deux heures, elle commence plutôt de l’autre côté de la place et se fraie un interminable chemin jusqu’à l’entrée. D’ailleurs, le bâtiment par où on accède aux Catacombes est grand comme ma main et a des allures de tabagie.

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Le manoir abandonné de la veuve Ogilvie

Construit en 1923 par Helen Johnston, veuve de William Watson Ogilvie, le manoir comporte tous les éléments requis par la bourgeoisie d'époque. Il faut dire que son mari, William W. Ogilvie avait fait fortune dans le commerce des céréales et qu'à son décès en 1900, il laisse derrière lui un joli magot de près d'un million et demi de dollars à sa femme ainsi qu'à ses quatre enfants.

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La chaîne de montage abandonnée

De façon cynique, on pourrait presque dire que l’usine est aussi grande que le village dans lequel elle se trouve.  Il faut savoir que nous sommes en pleine campagne, là où les villageois se connaissent tous par leur prénom. À vue de nez, ils ne doivent pas être plus de 800 à y vivre. L’arrivée de trois photographes étrangers n’est donc pas passé inaperçue et ce, malgré l’heure très matinale à laquelle nous nous sommes pointé.

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