De l'extérieur, rien ne laisse croire que l'usine est abandonnée. Aucune fenêtre n'est condamnée et il n'y a aucune pancarte "à vendre". Même la structure de l'édifice est encore en très bon état. Moi-même, lorsqu'on m'en a parlé pour la première...
Le quartier Hochelaga-Maisonneuve a profondément été marqué par le train, dans son développement. Encore aujourd’hui, il est bordé de trois voies ferrées : celle du Canadien Pacifique à l’ouest, celle maintenant désaffectée du Canadien National à l’est et celle du port de Montréal au sud.
Pendant la plus longue partie du 20e siècle, il était également bordé au nord par les «shop Angus», un vaste complexe industriel qui occupait un terrain de 40 acres ainsi que par la «Montreal Locomotive Works», un fournisseur du CPR, à l'est, tous deux disparus aujourd'hui.
La ligne du Canadian Pacific Railway (CPR) à l’ouest du quartier est la première voie ferrée à arriver dans Hochelaga-Maisonneuve. Elle a été construite en 1876 par une compagnie créée par le gouvernement du Québec, la Quebec, Montreal, Ottawa and Occidental Railway (QMO&O). C'est à la fin du 19è siècle qu'est construit le Bureau de Fret du CPR, qui longe cette voie sur la rue Moreau.
Ce modeste immeuble de bois a été classé par la Ville de Montréal, en 2007, comme étant un «immeuble avec valeur patrimoniale intéressante». On est évidemment loin des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural, de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement qui doivent faire l’objet d’un contrôle serré, quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition comme le Stade Olympique, le Marché Maisonneuve, la Caserne Letourneux et de nombreuses églises.
Ce n'est pas tant la qualité architecturale qui donne sa valeur au Bureau de Fret du CPR plutôt que la période de grand déploiement industriel de Montréal à laquelle il fait référence et le rôle vital que jouaient les chemins de fer dans l'économie.
Malgré tout, en 2013, le dernier occupant des lieux, un grossiste en aliments pour bétail, plie bagages et les silos sont démolis. Début 2014, c'est au tour du Bureau de Fret du CPR de passer sous le pic des démolisseurs et il ne reste aujourd'hui aucune trace de ce bout d'histoire du quartier.
De l'extérieur, rien ne laisse croire que l'usine est abandonnée. Aucune fenêtre n'est condamnée et il n'y a aucune pancarte "à vendre". Même la structure de l'édifice est encore en très bon état. Moi-même, lorsqu'on m'en a parlé pour la première...
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