L’avantage de se farcir près de 4h de route pour aller visiter une scierie abandonnée, c’est que l’on augmente ses chances de trouver un lieu intact sans la moindre trace de vandalisme. Ou du moins, très peu.
Alors que tout au long de la...
Plus d’un siècle de savoir-faire dans la construction de méga structure en acier, ça représente des centaines de projets réalisés d’un océan à l’autre. L’histoire de la compagnie débute en 1879 à Toronto où un groupe d’hommes d’affaires flairent la bonne affaire suite à l’imposition par le gouvernement Macdonald d’un tarif protectionniste et d’une importance hausse de la demande d’acier pour la construction du chemin de fer transcanadien.
C’est ainsi qu’en cette année de 1882, ils installent à Montréal leur entreprise afin de se rapprocher des principales compagnies ferroviaires canadiennes. Alors que commence la construction de l’usine en 1883 pour se terminer deux ans plus tard, la première réalisation de l’entreprise sera inaugurée en 1886. Au menu : un pont ferroviaire (encore en activité) reliant la ville de Lachine à Kahnawake, situé sur la rive sud de Montréal, à l’est de Châteauguay.
Si l’entreprise se spécialise d’abord dans la construction de ponts, elle greffera rapidement la réalisation de gratte-ciels à son offre, voyant leur progression rapide dans les principales villes du pays. Au début du XXe siècle, la société poursuivra sa diversification, agrandissant sans cesse ses installations. Elle se lancera ainsi dans la fabrication d’équipement pour les papetières et les centrales hydroélectriques à cette époque.
Lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale, les femmes font leur entrée à l’usine, car, obligée de participer à l’effort de guerre, l’usine devra produire des obus pour les forces alliées.
Parmi les réalisations de l’entreprise, on note le pont Alexandria entre Gatineau et Ottawa en 1901, le pont Jacques-Cartier reliant Montréal à Longueuil (1929), le pont Honoré-Mercier reliant Lasalle et Kahnawake (1934), le pont de l’île d’Orléans (1935), le pont Champlain reliant Montréal à Brossard (1962), la tour Telus (1962) et bien plus encore.
Aujourd’hui, alors que certaines portions de l’usine sont occupées par des entreprises indépendantes, la majorité du site est abandonnée. Des tournages fréquents viennent néanmoins offrir à son propriétaire un bon revenu d’appoint. Cela explique d’ailleurs pourquoi une piscine creusée a été installée dans une partie de l’usine et qu’un des rares employés de l’usine a pour mandat de s’occuper de la gestion des tournages.
Malgré tout, l’avenir du site demeure incertain. Alors que les anciens sites industriels avoisinants seront convertis sous peu en de vastes complexes résidentiels, le même sort pourrait s’abattre sur les installations de l’entreprise. Alors que l’intérêt témoigné par ces promoteurs est grand pour les terrains de l’usine, ces derniers chercheraient d’ailleurs présentement à s’assurer du non-classement patrimonial du site afin de leur donner toute la latitude requise pour disposer des lieux comme bon leur semble.
L’avantage de se farcir près de 4h de route pour aller visiter une scierie abandonnée, c’est que l’on augmente ses chances de trouver un lieu intact sans la moindre trace de vandalisme. Ou du moins, très peu.
Alors que tout au long de la...
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