Son architecture rappelle davantage les vieux remparts de Québec que l’image à laquelle on est habitué pour des centrales électriques.
Pourtant, elle fait partie de ce style architectural propre au Canada de la fin du XIXe et une bonne...
On ne peut pas dire que l’endroit est dans une forme resplendissante. L’eau s’infiltre par chaque petit trou du toit au point d’offrir en cette froide nuit d’hiver une patinoire sur chaque étage. D’ailleurs, la glace doit faire plus de huit centimètres d’épais.
Au premier étage, les murs portent les traces d’un incendie qui semble s’être déclaré dans l’ancienne portion de l’usine. De la lumière extérieure s’infiltre via les trous dans la tôle et de rares graffitis ornent ses murs. Évalué à plus de 8 millions de dollars à la ville de Montréal, on devine que la dernière visite de l’inspecteur remonte à plusieurs années.
Mis en faillite en 2012, l’entreprise qui occupait les lieux semble l’avoir abandonné depuis un bon moment déjà. La machinerie a été extirpée du bâtiment, probablement vendue pour éponger les dettes de cette ancienne usine de fabrication d’huile alimentaire.
Aujourd’hui, le propriétaire légal est une entreprise immobilière fondée une année avant la faillite du précédent propriétaire et qui a pour nom l’adresse civique de l’endroit. Cette « nouvelle » entreprise est elle-même propriété de trois autres entreprises spécialisées dans les holdings et fonds commun de placement.
On devine donc que ses actuels propriétaires doivent être fortunés au point d’attendre le bon moment pour revendre leur bâtiment avec le bénéfice qu’ils jugeront adéquat. D’ici là, ce n’est pas demain la veille que le toit cessera de couler.
Son architecture rappelle davantage les vieux remparts de Québec que l’image à laquelle on est habitué pour des centrales électriques.
Pourtant, elle fait partie de ce style architectural propre au Canada de la fin du XIXe et une bonne...
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