C’est l’une des plus vieilles usines de pâtes et papier du Québec. Fondée en 1851 par un riche homme d’affaire état-unien, son entreprise est composée d’une demi-douzaine de bâtiments répartis sur un site d’une quinzaine d’hectares. Dire que le...
Utilisé comme dépôt à neige, le site de l’ancienne carrière Francon (aujourd’hui connu sous le nom de la carrière Saint-Michel) a les airs d’un immense cratère de verdure en plein cœur de Montréal. Ce territoire couvre près de 20% (17%, pour être exact) du quartier de Saint-Michel et il est composé d’arbres matures et d’un grand lac d’une eau noire, héritage de la neige qu’on y déverse durant l’hiver.
L’histoire de la carrière remonte au début du XXe siècle et est alors connue sous le nom de la carrière Dupré, propriété de la National Quarrie. On y extirpe de la pierre grise pendant près de 60 ans.
En 1980, les opérations cessent et le terrain est vendu quatre ans plus tard à la Ville de Montréal. Cette dernière l’utilisera exclusivement comme dépôt à neiges usées. Le reste du site sera laissé à l’abandon où la nature reprendra ses droits.
En 2005, la ville informe la population de son intention de départir du site de la carrière Francon. Dès lors, des projets de camping-caravaning et de centre commercial commenceront à se faire connaître. Si le premier tombe à l’eau, le second fera face à une vive opposition de la part des citoyens. Alors que des comités citoyens et des tables de consultations sont mis en place, le prix de vente sera établi à dix millions de dollars.
Après plusieurs années de pourparlers et de rencontres diverses, on annonce finalement que le projet de SmartCentres, une entreprise canadienne spécialisée dans le développement de centres commerciaux, est celui qui sera retenu.
Les travaux qui devaient débuter en 2012 (alors que rien n’est commencé un an et demi plus tard) doivent inclure le développement d’un centre commercial et un espace vert thématique dans la carrière Saint-Michel.
C’est l’une des plus vieilles usines de pâtes et papier du Québec. Fondée en 1851 par un riche homme d’affaire état-unien, son entreprise est composée d’une demi-douzaine de bâtiments répartis sur un site d’une quinzaine d’hectares. Dire que le...
Vendu 1$ en 2004 en échange d’une promesse de décontaminer le sol lourdement pollué, ce terrain de plus de 3,5 millions de pieds carrés n’a toujours pas trouvé la vocation commerciale et résidentielle promise par le Groupe March, l’actuel...
On ne peut pas dire que l’endroit est dans une forme resplendissante. L’eau s’infiltre par chaque petit trou du toit au point d’offrir en cette froide nuit d’hiver une patinoire sur chaque étage. D’ailleurs, la glace doit faire plus de huit...
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