Les urbexeurs ont le préjugé facile. Généralement, en regardant un bâtiment de l’extérieur, ils s’y arrêteront quelques instants, le regarderont et décideront s’ils passent leur chemin ou non. Les plus fanatiques iront explorer tout ce qu’ils...
C’est l’histoire classique d’une usine où son propriétaire a délocalisé sa production vers de lointaines contrées. Une longue histoire liée à une ville qui a grandi autour des centaines d’emplois que cet employeur procurait à ses citoyens. Et ce jour fatidique où ses cheminées ont cessé de cracher sa fumée noire. C’était en 2010.
Là par contre où l’histoire diffère, c’est cette anecdote faisant mention d’une plantation de cannabis trouvé sur l’un de ses nombreux étages quelques années après sa fermeture. Alertée par des voisins inquiets de voir un achalandage constant dans les vieilles installations datant du début du XXe siècle, la police y a découvert des plants d’environ 20cm de haut, de nombreux ventilateurs et de l’équipement frôlant le demi-million de dollars en valeur.
Les responsables avaient minutieusement dissimulé leur culture derrière une construction faite de contre-plaqués et de pellicule plastique. Mais les aboiements de leurs chiens et les lampes de poche visibles en pleine nuit dans le voisinage auront eu raison de cette entreprise.
Depuis, le silence est revenu en ces lieux. Seuls les infiltrations d’eau et les pigeons viennent troubler le calme. D’ailleurs, ce tapage aquatique se fait de plus en plus bruyant plus nous approchons des derniers étages. Les planchers gondolent dangereusement et la neige qui fond au soleil crée de véritables chutes d’eau qui s’écoulent le long des poutres.
Qui plus est, les artéfacts sont plutôt rares. Quelques chaises tapissent certains paliers qui ressemblent davantage à des entrepôts qu’à une usine qui se spécialisait dans la confection d’articles de mode. La machinerie a disparu depuis longtemps et ce grand éléphant blanc ne semble pas au bout de ses peines. Alors qu’aucun projet de rachat, de conversion, ni même d’occupation ne semble être sur la table, il y a fort à parier que son avenir passera par une démolition et une occupation résidentielle ou industrielle.
Les urbexeurs ont le préjugé facile. Généralement, en regardant un bâtiment de l’extérieur, ils s’y arrêteront quelques instants, le regarderont et décideront s’ils passent leur chemin ou non. Les plus fanatiques iront explorer tout ce qu’ils...
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Il fut d’ailleurs...
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