Abandonné, barricadé et détruit du côté sud du canal Lachine, le tunnel Wellington offre en ce moment bien peu d'intérêt pour l'exploration urbaine.
C'est en 1990 qu'il cesse définitivement ses activités avec l'ouverture officielle du pont...
Située en Île-de-France, la carrière Hennocque est un lieu qui fut marqué par l’Histoire avec un grand H. Alors que des crayères (carrière où est exploitée la craie) se développent dans la région dès la période gallo-romaine, la carrière Hennocque entre en activité au XIXe siècle et sera exploité trois générations par la famille Aubin-Hennocque, ceux-là mêmes qui donnèrent leur nom à la carrière. En son cœur, c’est un calcaire de grande qualité qu’on y extirpe.
S’étirant sur plus de 35 hectares, le site est grand, très grand. D’ailleurs, durant la Deuxième Guerre mondiale, l’armée allemande occupa la carrière et y mènera diverses activités sensibles qui devaient rester à l’abri des bombardements alliés. La proximité de lignes de chemin de fer en faisait un lieu privilégié qu’ils avaient identifié dès 1938, un an avant que la guerre ne débute.
Après plusieurs aménagements par les nazis, dont l’installation de l’électricité, l’aménagement d’un quartier général et la fortification des lieux, le site devait servir de forteresse afin d’y stocker des missiles V2, dit Vergeltungsawaffe 2 (ce signifie « Arme de représailles Nº 2). Le site ne sera finalement jamais opérationnel, mais il était d’une importance capitale pour les Allemands.
Ces V2 étaient les tout premiers missiles balistiques et prototypes des premiers lanceurs spatiaux. D’ailleurs, l’un des grands avantages des ces derniers, c’est qu’il s’agit d’une fusée facile à construire à la chaîne. De plus, elle pouvait être tirée à partir de site de lancement mobile et par conséquent, difficilement repérable.
Une fois la guerre finie, l’exploitation reprendra, bénéficiant au passage de l’électrification et des diverses améliorations allemandes. La fête sera de courte de durée, car, avec l’arrivée du béton (qui débuta au tournant du siècle), l’industrie de la pierre s’écroulera doucement et les carrières fermeront les unes après les autres.
En 2006, un incendie criminel se déclare dans la carrière, rendant le lieu à risque en raison du monoxyde de carbone dégagé par combustion. Rappelons que ce gaz est inodore, incolore et très toxique et entraine une perte de connaissance entraînant la mort.
Abandonné, barricadé et détruit du côté sud du canal Lachine, le tunnel Wellington offre en ce moment bien peu d'intérêt pour l'exploration urbaine.
C'est en 1990 qu'il cesse définitivement ses activités avec l'ouverture officielle du pont...
Tirant son nom du général Isaac Brock, mort à la bataille de Queestown le 13 octobre 1812 (conflit entre le Canada et les États-Unis où l'armée britannique écrasa les Américains), le tunnel est construit entre 1889 et 1895. Surnommé le tunnel...
C'est en 1918 que fut dévié du centre-ville de Rochester le canal Érié. De par cette opération, le canal abandonné a permis, à partir de 1919, d'être utilisé par les tramways interurbains ce qui a réduit la circulation en surface. Une section...