Les Îles-de-la-Madeleine sont un archipel formé de onze îles en plein centre du golfe du Saint-Laurent. Si la plupart sont reliées entre elles par des digues ou des ponts, certaines restent isolées et plus difficiles d’accès.
On connait...
Situé à Franklin au sud-ouest de Montréal, l’histoire de l’ancien Institut Doréa, aujourd’hui abandonné, se raconte par petites bribes. Non pas que son récit soit empreint d’horreurs (quoi que…), mais plutôt qu’il est plutôt difficile de trouver de l’information véridique sur Internet.
Dans un premier temps, il faut savoir qu’il se raconte beaucoup de trucs à son sujet. Pour les amateurs de Ouija et du film Ghostbusters, vous serez probablement heureux de savoir que plusieurs croient l’endroit hanté. Par contre, loin de moi l’idée de détruire vos illusions et vos envies d’aller y chasser le fantôme avec votre filet à papillons, mais durant les quatre heures que nous y avons passé, on n’a rien ressenti ni vu.
En fait, la seule chose qu’on a vue et ressentie, c’est que les jeunes graffiteurs qui y ont dégueulé leur «art» sur les murs n’ont probablement jamais beaucoup discuté grammaire avec leur dictionnaire. C’est le paradis des fautes d’orthographe, c’est moi qui vous le dis.
Mais bon, revenons plutôt à l’histoire du bâtiment. En fait, je devrais plutôt dire le complexe, car c’est plus de onze bâtisses qui se trouvent sur ce vaste terrain. Et ça, c’est sans compter l’église qui a été détruite à la suite du verglas de 1998.
Il y a donc beaucoup de bâtiments ici : une école secondaire, une école primaire, deux dortoirs pour adolescents et trois bâtiments pour les enfants dont l’un servait de garderie aux enfants des adultes qui y travaillaient. Et ça, c’est sans oublier une grange, un garage, un poulailler, des aires de jeux, une cabane de chasseur et des chalets. Bref, une vraie petite ville en plein milieu des bois, à deux pas de la frontière états-unienne.
Mais, l’Institut Doréa est surtout connu pour y avoir accueilli les orphelins de Duplessis. Rappelons que ces derniers désignent des milliers d’enfants orphelins qui ont été faussement déclarés malades mentaux par les organismes religieux de l’époque afin de profiter des subventions fédérales. Bref, on parle d’une énorme escroquerie où l’Église Catholique ne s’est pas contentée d’arnaquer le gouvernement, mais ces derniers en ont aussi profité au passage pour violer, battre et martyriser ces milliers de garçons et de filles qui étaient sous leur responsabilité. Criminels qui n’ont jamais payé pour leurs crimes, doit-on ajouter.
Pire que ça, l’Église avait même le droit entre 1942 et 1960 de vendre les dépouilles non revendiquées de tout orphelin à une école médicale. Des orphelins ont même déclaré que certains de leurs confrères et consœurs ont servi de cobayes à des expériences médicales. On raconte qu’en 2010, il ne reste plus que 300 à 400 des milliers d’orphelins qui étaient sous le joug de l’Église il y à peine 50 ans.
Bref, l’Institut Doréa, qui était un établissement non psychiatrique, fait partie de la liste du Programme national de réconciliation avec les orphelins et orphelines de Duplessis qui permettait aux victimes d’avoir droit à un montant de 15 000$. Ce programme date de 2007.
Les Îles-de-la-Madeleine sont un archipel formé de onze îles en plein centre du golfe du Saint-Laurent. Si la plupart sont reliées entre elles par des digues ou des ponts, certaines restent isolées et plus difficiles d’accès.
On connait...
Ne cherchez pas l’endroit, vous ne le trouverez pas. D’ailleurs, si je le connais, c’est avant tout parce que le propriétaire est de la famille. De l’extérieur, rien n’y paraît. Malgré l’âge vénérable de la maison, aucun indice ne laisse croire...
Ces mots sont inscrits sur une plaque en bronze à l'entrée du bâtiment administratif de l'institut psychiatrique de Forest Haven.
Situé à Laurel au Maryland, l'asile Forest Haven avait la triste réputation d'offrir des conditions...
Je vais être honnête avec vous : je n’ai jamais vu un bâtiment envahi d’autant de champignons. Ça en est épeurant. Ils poussent partout : sur les portes, le plancher, le plafond, les murs… C’est comme si on en avait fait la culture et qu’ on en...