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Situé dans les Cantons-de-l’Est, ce manoir loyaliste, avec son style qui rappelle les chics résidences de la Nouvelle-Angleterre, semble abandonné depuis un bon moment déjà, bien qu’il soit remarquablement bien conservé. Il a bien subi quelques actes de vandalisme comme en font état les chambres à l’étage où des voyous ont défoncé des murs), mais les lieux témoignent tout de même d’une grande quiétude depuis son abandon.
Pour ce qui est du reste, tout est propre, compte tenu des circonstances. En fait, nous n’y avons retrouvé aucune trace d’infiltration d’eau ou de moisissure. Les planchers sont bien droits, les tapisseries qui ornent presque toutes les pièces sont en excellent état et on n’y retrouve aucun graffiti. Bref, ça tient pratiquement du miracle. Vous comprendrez donc pourquoi je ne serai pas très bavard sur sa localisation afin d’en préserver la quiétude.
Ça faisait plusieurs fois que je m’y arrêtais, mais comme les lieux sont clôturés, incluant une rangée de barbelés, je n’avais jamais été en mesure de m’y en approcher. Mais cette fois, la chance nous a souri.
Bref, une fois à l'intérieur, la première chose qui nous a surpris, c’était la propreté des lieux. Je m’en voulais pratiquement de ne pas avoir apporté des pantoufles en phentex. Mais bon, nous nous sommes tout de même essuyés les pieds en entrant. Après tout, nous sommes des urbexers, pas des cochons.
Ainsi, lorsque nous sommes entré dans la demeure, nous avions devant nous un long corridor plutôt étroit qui nous permetait de découvrir à la gauche la cuisine dans laquelle se trouve un grand foyer de brique rouge. La déco rappelle les années 1980, bien que la tapisserie évoque une époque plus ancienne. Une porte nous conduit ensuite dans la salle à manger qui contient, elle également, un grand foyer de brique rouge. La pièce est somme toute, pas très grande, mais est décorée de bon goût.
Nous traversons ensuite le corridor pour nous rendre du côté droit de la maison où se trouve un grand salon qui occupe l’équivalent de la cuisine et de la salle à manger. Encore une fois, trône au centre de la pièce sur le mur de droit un grand foyer de brique rouge. Définitivement, ces anciens occupants étaient de grands romantiques ou de grands frileux.
Nous montons ensuite à l’étage via l’escalier où il ne manque que quelques barreaux et où la rampe est dans un état remarquable. Arrivé en haut, c’est là que tout commence à se gâcher. Les trois chambres ont vu les murs de leur garde-robe complètement détruit. Est-ce que les vandales cherchaient quelque chose de particulier (argent, colliers, etc.) ou c’était plutôt pour détruire le portevoix relié au système d’alarme. À voir les dégâts, la première option me semble plus plausible, bien que la seconde ne soit pas à négliger.
Recouvert d’un tapis gris et sans personnalité, l’étage est décoré modestement, incluant la salle de bain où se trouve un bain tout droit sorti des années 1980. Néanmoins, la chambre des maîtres a son propre foyer, bien qu'il soit plus petit que ceux de l'étage inférieur.
L’escalier menant aux chambres du grenier est pratiquement dans le même état que l'autre. Et malheureusement, les chambres ont été vandalisées comme celles du bas.
Une fois notre visite des lieux terminés, nous avons jeté un rapide coup d’œil au garage adjacent à la maison. Hélas, ce dernier ne témoignait aucun intérêt à nos yeux. Encore plus propre que la maison, il était occupé par de grandes caisses de plastique blanc contenant probablement des engrais ou des pesticides.
Le temps de quelques photos d’extérieur et nous avons ensuite poursuivi notre journée de rurex à la recherche de nouvelles aventures.
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