Construit en 1923 par Helen Johnston, veuve de William Watson Ogilvie, le manoir comporte tous les éléments requis par la bourgeoisie d'époque. Il faut dire que son mari, William W. Ogilvie avait fait fortune dans le commerce des céréales et qu'à...
De l’extérieur, on remarque ses détails architecturaux et son fer forgé. Sans oublier ses balcons et sa structure hétéroclite qui se démarque de ce quartier aux immeubles résidentiels aux allures austères. Or, c’est en entrant que l’on découvre une bâtisse mystérieuse qui mélange riches moulures aux plafonds et voute aux allures sataniques.
Abandonné depuis une dizaine d’années, l’immeuble a subi plusieurs modifications au fil des années. Construit en 1934, il est assez facile de voir que le sous-sol, une sorte de voute moyenâgeuse faite en pierre et en terrazzo, n’est pas d’époque. Les espaces prévus aux prises de courant « modernes » trahissent l’époque de cette réalisation. Néanmoins, le mystère est grand face à cet autel installé devant l’escalier et entouré de pilier aux détails rappelant les églises gothiques. Qui diable a besoin d’une telle installation dans son sous-sol? Qui plus est, les coûts associés à cette réalisation ne devaient pas être à la portée du premier venus.
Néanmoins, via les artéfacts trouvés ici et là, on peut croire qu’un député, parlementaire ou autre personne liée au gouvernement provincial y a habité, travaillé ou, à tout le moins, entreposé de la documentation. C’est d’ailleurs de là que provient son nom de code dans la communauté de l’urbex : la maison du ministre.
Pourtant, l’immeuble porte le nom d’un riche négociant et président de société, mort 60 ans avant la construction de l’édifice. Il y a fort à parier qu’il s’agit là, soit d’un hommage ou alors d’un homonyme contemporain.
Évalué à 1,4 million de dollars, le site appartient aujourd’hui à une compagnie spécialisée dans la construction et la rénovation d’immeubles résidentiels. En 2014, l’entreprise avait fait accepter par la ville un projet de 6,5 millions de dollars pour l'érection d’un bâtiment de 49 logements répartis sur 5 étages. L'immeuble serait adjaçant au bâtiment abandonné dont les façades est et ouest seraient restaurées. Or, trois ans plus tard, il n’y a ni construction ni restauration.
Le bâtiment est donc laissé à lui seul envahi par des vandales qui, au cours des deux semaines précédant notre visite, ont brisé deux fenêtres et tagué le mur dans le hall d’entrée. Gageons que ce n’est qu’un début.
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