Abandonné depuis décembre 1993, l'ancien incinérateur des Carrières, surnommé l'incinérateur #3 sert aujourd'hui, en partie, d'entrepôt à la Ville de Montréal. Il est d'ailleurs l'un des rares lieux d'urbex où on retrouve l'électricité dans une...
C'est plus de 92 ans d'histoire industrielle qui a pris fin en 2004 lorsque l'usine Spexel fut définitivement fermée. C'est en 1912 qu'est construit le moulin à papier qui prit le nom de Howard Smith Paper Mill. Au cours des années qui suivirent, l'usine se spécialisa dans la production de billets de banque. C'est ainsi qu'en 1932, la Banque du Canada confia à l'usine de Beauharnois la fabrication de la monnaie papier du pays, exclusivité qui s’étira sur plus de 70 ans.
À la fin des années 1990, l'usine est menacée de fermeture par la Domtar qui en est alors le propriétaire. Après plusieurs mois d'incertitude, l'usine est finalement relancée en 1997 par ses propres employés, qui y ont investi 2000 $ chacun, ainsi que le Fond d’action de la CSN, qui a contribué avec plus d’un million et demi de dollars.
Malgré la volonté des employés, l'avenir demeure sombre pour la Spexel. Dès le début 2001, la Banque du Canada entreprend les démarches auprès de l'usine afin de produire de nouveaux billets plus difficiles à copier. Ne disposant pas de la technologie nécessaire, la Banque du Canada lance un appel d'offres public mondial en novembre 2002. Quelques mois plus tard, une firme allemande remporte le contrat pour les billets de 20, 50 et 100$, ce qui crée une véritable onde de choc à l’usine de Beauharnois.
Pour la Spexel, c'est le début de la fin. La perte de ce contrat de plus de deux millions de dollars représente une grande partie de son chiffre d'affaires qui part ainsi en fumée. En 2004, l'annonce de la fermeture est finalement annoncée. Au total, c'est plus de 110 emplois qui sont perdus.
Aujourd'hui, plus de dix ans plus tard, le site a été la proie de plusieurs incendies (qui a entraîné la destruction d'une partie de l'usine entre autres) et a subi les foudres des voleurs de métaux et des vandales. Malgré tout, son actuel propriétaire garde espoir et souhaite y ouvrir dans un avenir rapproché un pub et un centre de plongée dans les bassins de récupération.
Abandonné depuis décembre 1993, l'ancien incinérateur des Carrières, surnommé l'incinérateur #3 sert aujourd'hui, en partie, d'entrepôt à la Ville de Montréal. Il est d'ailleurs l'un des rares lieux d'urbex où on retrouve l'électricité dans une...
On ne peut pas dire que l’endroit est dans une forme resplendissante. L’eau s’infiltre par chaque petit trou du toit au point d’offrir en cette froide nuit d’hiver une patinoire sur chaque étage. D’ailleurs, la glace doit faire plus de huit...
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