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Étrange bâtiment, s'il en est un. Alors que l'on retrouve peu d'éléments au sujet de son histoire sur Internet, il semble que les seules bribes d'information proviennent du même endroit. Impossible à corroborer, cela va sans dire. D'ailleurs, même le nom de l'édifice ne semble pas être confirmé. Alors que certains le nomment Geo(rge) W. Reed, d'autres affirment que l'édifice ne s'appelle pas ainsi et qu'il aurait appartenu, au fil du temps, à Babcock & Wilcox, Western Steel, Westell-Rosco et Dominic Vadela Rembourrage.
Par contre, en le visitant, certains faits demeurent. Dans un premier temps, une partie de l'édifice a brûlé. Armé de mon œil de lynx et de ma perspicacité de belette albinos, j'aurais tendance à avancer que le feu a probablement été l'œuvre de vandales étant donné qu'il semble avoir été allumé dans une petite pièce remplie de rouleaux de tapis. Les flammes ont envahi l'escalier situé jusqu'à côté, mais n'ont pas fait de très lourds dommages. Mis à part les murs noircis par la fumée, la structure de béton n'a pas souffert de l'incendie.
Deuxième constat, c'est que les fondations ont été complètement détruites. On a même creusé environ six pieds (près de deux mètres). Encore une fois, je n'en connais pas la raison exacte, mais à voir toutes ces montagnes de déchets industriels, je pointerai mon doigt accusateur vers le propriétaire qui a utilisé le site pour y décharger ses tonnes de déchets industriels. Peut-être a-t-il creusé afin de permettre aux camions d'y décharger facilement leurs voyages de terres mélangées à des déchets ménagers, des blocs de béton et autres résidus de constructions sans accrocher le plafond?
Dernier constat, c'est qu'il y a foule dans la vieille usine abandonnée. Au cours des sept heures que nous y sommes restés, nous avons croisé une bonne dizaine de personnes. Des tagueurs, des cinéastes et des photographes. Et en quittant, nous avons même croisé deux adolescents craintifs à l'idée d'y entrer. « Parait que la place est hantée » me lance le premier.
Désolé, mais nous, on n'a rien vu...
Alors que son siège social est situé à Charlotte en Caroline du Nord aux États-Unis, la Babcock & Wilcox opère toujours plusieurs usines à travers le monde dont au Canada, en Chine, au Danemark, en Suède, au Mexique, en Inde et bien plus. Plus de 12 000 personnes y travaillent. Fondée en 1867 par Stephen Wilcox et George Babcock, l'entreprise a laissé derrière ses nombreux plans de restructuration plusieurs usines abandonnées dont une à Sestao en Pays basque (Espagne) qui est répertoriée sur Urbex Playground.
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