C’est l’une des plus vieilles usines de pâtes et papier du Québec. Fondée en 1851 par un riche homme d’affaire état-unien, son entreprise est composée d’une demi-douzaine de bâtiments répartis sur un site d’une quinzaine d’hectares. Dire que le...
Construite au début du XXe siècle, l'ancienne usine de la Canada Malting possède une douzaine de gigantesques silos hauts de 37 mètres, dont le plus ancien date de 1905. Des centaines d'employés y travaillaient après la Seconde Guerre, jusqu'à la fermeture de l'usine, au tournant des années 80. L'édifice, malgré son piètre état, est unique. Avec son silo en céramique, il est l'un des deux derniers exemplaires en Amérique du Nord.
Classée au patrimoine de Montréal, cette ancienne malterie est aujourd'hui une immense ruine rouillée qui reçoit régulièrement la visite de graffiteurs et de jeunes en mal d'émotions fortes.
1903 - Construction de l'usine de la Canada Malting
Visité régulièrement par les policiers afin d'y évincer les visiteurs, le lieu a été le théâtre de plusieurs incidents comme cette histoire remontant à 2009 où des jeunes avaient confronté les policiers en leur lançant des cailloux du haut de leur perchoir.
Selon le propriétaire des lieux, Steven Quon, il en coûterait entre 2 et 3 millions de dollars pour tout raser. Malgré tout, certaines rumeurs, confirmées par le propriétaire et la ville, laissent entendre que l'édifice pourrait être vendu d'ici la fin de 2012. La teneur du projet des futurs propriétaires n'est pas connue, mais avec un voisin œuvrant dans les produits chimiques et un zonage industriel, on devine que ce n'est pas demain la veille qu'on y verra des condos...
Malgré les visites régulières du propriétaire afin de boucher la moindre entrée, il est relativement facile d'y pénétrer. Bien organisés, ses visiteurs clandestins sont parvenus au fil des ans à se créer un chemin à travers ce labyrinthe. Ainsi, les plaques de métal de 10 centimètres d'épais bouchant les portes ont, certes, découragé certains visiteurs, mais d'autres, mieux organisés, ont réussi à faire des trous dans les murs de briques afin de contourner le problème. De plus, pour atteindre les étages supérieurs des silos, ces derniers ont habilement soudé plusieurs échelles en métal l'une à l'autre afin de pallier à la destruction du seul escalier en colimaçon permettant de s'y rendre. Ces trois morceaux d'échelles soudées aujourd'hui n'étaient reliés que par de la corde ou des attaches en plastiques (tie wraps) il y a quelques années.
Malgré tout, la visite de ce lieu, abandonné depuis une trentaine d'années, est risquée. Au-delà des planchers troués par le temps et des escaliers où il manque des marches, on remarque que plusieurs murs et plafonds sont dans un piteux état. Des clôtures à neige orange ont d'ailleurs été installées au plafond de la première pièce lorsqu'on y entre. Bien entendu, si certains débris ont vu leur chute arrêtée par cette clôture, cela n'empêche pas le sol d'être parsemé de briques provenant du plafond.
Ainsi, malgré les accès limités à l'édifice, l'endroit est tout même très visité. Il y a bien ces nombreux graffitis qui recouvrent la moindre parcelle de mur disponible, mais lors de nos trois visites, nous n'étions jamais seuls. D'ailleurs, des jeunes d'environ 13-14 ans semblaient avoir adopté l'endroit comme leur terrain de jeux. Visiblement à l'aise dans ce labyrinthe, ils courraient d'une pièce à l'autre, refusant de prendre les précautions les plus élémentaires afin d'éviter des accidents. Ce n'est donc qu'une question de temps avant qu'un accident arrive...
Dernière anecdote, le site a été utilisé pour le tournage de plusieurs films. Les amateurs de navets hollywoodiens seront probablement heureux d'apprendre que plusieurs scènes du célèbre navet Battlefield Earth avec le scientologiste John Travolta y ont été tournées.
C’est l’une des plus vieilles usines de pâtes et papier du Québec. Fondée en 1851 par un riche homme d’affaire état-unien, son entreprise est composée d’une demi-douzaine de bâtiments répartis sur un site d’une quinzaine d’hectares. Dire que le...
Ceci est l’histoire de l’industrie de fabrication de scies où les procédés ont peu évolué durant plusieurs décennies. Le résultat en est ce bâtiment qui a, certes, été agrandi au fil des années, mais dont l’intérieur a conservé son cachet d’antan...
Son architecture rappelle davantage les vieux remparts de Québec que l’image à laquelle on est habitué pour des centrales électriques.
Pourtant, elle fait partie de ce style architectural propre au Canada de la fin du XIXe et une bonne...
De la motivation, il en faut pour se rendre à cette vieille mine et à cette fonderie abandonnées depuis 2002. Car il faut avouer qu’on est plutôt loin de tout dans cette lointaine municipalité de 650 habitants. D’ailleurs, si ce village existe, c...