Bon, je l’avoue d’entrée, ce titre est sensationniste. L’histoire de ce lieu se raconte en deux temps, ce qui explique le raccourci pour en arriver à ce titre.
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L’exode des églises n’est pas un secret pour personne. Alors qu’en 2003, on répertoriait 2 751 lieux de culte au Québec, 270 d’entre elles ont été vendues, fermées ou transformées en l’espace de dix ans. Et la tendance ne s’en va pas en s’améliorant. Si un peu plus de la moitié de celles qui ont fermé ont pu trouver une nouvelle vocation, toutes n’ont pas eu cette chance.
C’est le cas de cette église située en Montérégie qui a fermé ses portes en 2015 et qui ne fait donc pas parti des statistiques ci-haut mentionnées. D’ailleurs, contrairement à plusieurs de ses consœurs embourbées dans des finances déficitaires, la fermeture de cette église n’est pas imputable à un manque d’argent, mais bien à un déclin croissant de ses paroissiens. Située dans un village d’un peu moins de 2 000 habitants, ils n’étaient plus qu’une trentaine à se rassembler aux cérémonies religieuses l’année de sa fermeture.
C’est d’ailleurs la deuxième église à fermer ses portes dans cette paroisse en l’espace de quelques années. Une troisième église a été épargnée pour le moment, mais n’est pas sauvée à long terme pour autant.
La Fabrique n’a pour le moment aucun projet pour le bâtiment. Aucun encan pour vendre ses reliques et son mobilier n’est au calendrier, malgré les rencontres multiples de son conseil d’administration.
Si ses membres se réjouissent d’avoir vu leur église servir de lieu de tournage au cours des dernières semaines, il leur sera difficile de trouver une nouvelle vocation à un bâtiment aussi grand dans un si petit village. Pour le moment, mis à part la peinture qui s’écaille au plafond, elle demeure dans une forme resplendissante et n’a pas les airs d’une bâtisse au bord de l’agonie.
Bon, je l’avoue d’entrée, ce titre est sensationniste. L’histoire de ce lieu se raconte en deux temps, ce qui explique le raccourci pour en arriver à ce titre.
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