C’est à Uyuni, une petite ville d’un peu plus de 10 000 habitants et qui est située à plus de 3 670 mètres d’altitude que se trouve l’un des cimetières de trains les plus connus. Bon, il faut dire qu’on y trouve également le plus grand désert...
Dernier témoin d’une époque où le transport ferroviaire occupait une place prédominante, il fut une époque où la petite ville accueillait plus de 18 trains de passagers tous les jours, entremêlée d’un vacarme incessant de trains de marchandises qui circulaient jour et nuit.
C’était l’époque où la ville était l’hôte de deux cinémas, de plusieurs compagnies ferroviaires, d’un poste de police et d’une panoplie d’édifice qui ont brûlé pour la plupart. D’ailleurs, l’ancienne gare haute de trois étages recouverts de pierre et montée d’une tour a été remplacée par cette petite gare de deux étages en 1951 après qu’elle ait passé au feu en 1949.
Coincée entre deux voies ferrées, difficiles pour le bâtiment d’être converti en quoi que ce soit, considérant sa position. Il y a bien eu cette idée de relance d’un train de passagers qui devait s’arrêter ici, mais le bâtiment est jugé trop grand et son état de délabrement rend onéreuse toute tentative de restauration. Qui plus est, le projet piétine, laissant croire qu’il sera éventuellement abandonné.
Aujourd’hui, la vieille gare abandonnée est en piteux état et d’une certaine façon, elle est à l’image de cette ville : moribonde et triste à voir. Bien qu’il y ait toujours une compagnie ferroviaire qui occupe les terrains, les opérations sont aujourd’hui automatisées, ce qui ne laisse qu’une poignée d’employés qui couvre un territoire allant de la Montérégie au Maine.
C’est à Uyuni, une petite ville d’un peu plus de 10 000 habitants et qui est située à plus de 3 670 mètres d’altitude que se trouve l’un des cimetières de trains les plus connus. Bon, il faut dire qu’on y trouve également le plus grand désert...
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