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De façon cynique, on pourrait presque dire que l’usine est aussi grande que le village dans lequel elle se trouve. Il faut savoir que nous sommes en pleine campagne, là où les villageois se connaissent tous par leur prénom. À vue de nez, ils ne doivent pas être plus de 800 à y vivre. L’arrivée de trois photographes étrangers n’est donc pas passé inaperçue et ce, malgré l’heure très matinale à laquelle nous nous sommes pointé.
L’objectif de la journée est une vieille usine qui fait plus d'un peu moins de 90 000 pieds carrés (un peu moins de 10 000 mètres carrés) pour un terrain d'une vingtaine d'acres (environ 80 000 m²). À l’intérieur, mis à part l’eau qui a lourdement endommagé les planchers de bois, il n’y aucune trace de vandalisme. Une véritable exception pour un bâtiment abandonné depuis aussi longtemps. Vous comprendrez donc ma motivation à taire sa localisation et à couler le moins d’indices possible permettant de l’identifier.
En fait, depuis sa fermeture au tournant des années 1990, il n’y a eu que le temps qui y a fait son œuvre. Dans les bureaux de la direction, les mégots de cigarettes dans le cendrier côtoient les états financiers et les cartables d’échantillons de couleurs. On y retrouve même un livre sur la gestion d’entreprise pour les nuls…
De leur côté, les entrepôts sont encore remplis de pièces de toute sorte. Des produits fabriqués dans l’usine jusqu’aux outils électriques tous rouillés, tout semble s’être figé dans le temps, comme si la fermeture avait brutale et finale. Certains hangars de bois ont commencé à s’effondrer, mais le bâtiment principal tient encore debout, malgré l’absence d’entretien.
Après plusieurs années à essayer de vendre le bâtiment, l’actuel propriétaire semble être à cours de projets pour le site. Malgré que les taxes municipales soient payées à temps tous les ans, la ville ne cache pas son exaspération et son souhait de voir la vieille usine démolie et remplacés par des résidences.
D’ici là, plusieurs années risquent d’avoir le temps de s’égrainer au compteur…
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