De l'extérieur, rien ne laisse croire que l'usine est abandonnée. Aucune fenêtre n'est condamnée et il n'y a aucune pancarte "à vendre". Même la structure de l'édifice est encore en très bon état. Moi-même, lorsqu'on m'en a parlé pour la première...
Victime de la mondialisation des marchés, l'histoire de l'usine Stelfil ltée s'est subitement arrêtée le 26 mars 2008 pour elle et pour sa centaine d'employés. Alors qu'elle était décorée en 2002 dans la catégorie Grande entreprise manufacturière par le Mouvement québécois de la qualité, son avenir s'annonçait très prometteur après plusieurs années de non-rentabilité. Le 3 novembre 2005, on annonce son rachat par la société numéro un mondiale, Mittal Steel (devenue ArcelorMittal depuis). Or, trois ans plus tard, l'usine est fermée afin de consolider une autre usine de Mittal, situé sur la rue Saint-Patrick, non loin de là.
Que fabriquait-on à l'usine Stelfil? Son nom le dit: des fils. Des fils à haute et à faible teneur en carbone, des fils d'armature, des fils de clôture, des fils pour toron (câble constitué d'une torsade de sept fils), etc. Bref, on en produisait 84 000 tonnes par années. 24 heures par jour, sept jours par semaine. En 2002, au moment d'être récompensé, 251 employés et 32 cadres y travaillaient.
Fondé en 1872, l'entreprise, alors nommée Dominion (Stelfil ltée) devient la Dominion Wire Manufacturing Company en 1883 lors de son déménagement à l'emplacement actuel. Plus de cent d'histoire réduite à un vaste entrepôt vide en l'espace de quelques années.
Aujourd'hui, il n'en reste plus grand-chose. Mis à part quelques pneus, de vieux barils et autres détritus, l'endroit est vide. La visite n'en vaut pas tellement la peine. On en fait le tour assez vite. Il y a bien l'entrée via l'entreprise voisine qui vous vaut quelques petits frissons (beaucoup de panneaux disant que l'endroit est sous surveillance et une feuille dans la fenêtre avec l'entête d'une entreprise maintes fois citée dans la Commission Charbonneau pour ses liens avec le crime organisé), mais c'est tout.
De l'extérieur, rien ne laisse croire que l'usine est abandonnée. Aucune fenêtre n'est condamnée et il n'y a aucune pancarte "à vendre". Même la structure de l'édifice est encore en très bon état. Moi-même, lorsqu'on m'en a parlé pour la première...
Construite dans les années 1930, la tour d'aiguillage Wellington a cessé ses activités en 2000. Malgré les années qui ont passées et les graffiteurs qui sont venu s'y exprimer, la structure de la vieille tour est encore bien droite. Lorsqu'elle...
L’usine elle-même n’est pas d’un grand intérêt, avouons-le. Situé en plein cœur de Pointe-Saint-Charles, quartier pauvre de Montréal, cet édifice de deux étages n’a plus le cachet de ses beaux jours. Alors que les immeubles voisins sont peu à peu...
Bien que cet édifice ait été construit aux alentours de 1861, l’histoire de la brasserie Dow débute près de 60 ans plus tôt, soit en 1790, alors qu’un fermier du nom de Thomas Dunn se lance dans l’industrie de la bière à La Prairie qui était...