Le vieux complexe de pâtes et papiers abandonné
Le vieux complexe de pâtes et papiers abandonné

Le vieux complexe de pâtes et papiers abandonné

Le vieux complexe de pâtes et papiers abandonné

Usine, barrage et autres bâtiments industriels

Pour la région, il s’agit d’un vestige d’une ère industrielle aujourd’hui révolu. Alors qu’autrefois, l’usine offrait un salaire à près d’une centaine d’employés, le complexe est aujourd’hui cadenassé et désert, bien que surveillé par une vingtaine de caméras de surveillance. Les aventuriers sont d’ailleurs dénoncés et traînés devant la justice. Ici, le propriétaire ne rigole pas avec ceux qui se risquent sur sa propriété. Les vandales qui sont venus au printemps dernier ont d’ailleurs leur portrait bien en évidence sur les murs extérieurs.

À l’origine, l’entreprise était propriétaire d’un moulin sur le site, mais rapidement, la fabrication de pâte force la construction d’une plus grande usine à laquelle viendra se greffer un barrage hydroélectrique afin de minimiser les coûts et ainsi épargner annuellement plusieurs centaines de milliers de dollars sur la facture d’électricité.

La vie industrielle autour de l’usine était réglée au quart de tour. Le bassin situé en amont, découlant de la construction du barrage, servait à accumuler les billots de bois. Déchargés plus haut dans la rivière, ils étaient ainsi acheminés à l’usine d’où ils étaient extirpés de l’eau via les canaux construits à cet effet. Ils étaient ensuite coupés en longueur égale et, selon la période de l’année, étaient envoyés à l’usine ou empilés en attendant leur transformation. De son côté, l’écorce était entreposée dans un grand silo de béton afin d’être utilisée pour chauffer l’usine durant l’hiver.

On raconte que le premier propriétaire du complexe était un vieux pingre qui payait ses employés comptant et qu’il cachait beaucoup d’argent dans son coffre à l’étage des bureaux ou dans celui qu’il avait à la maison, située de l’autre côté de la rue. Il préférait garder sa fortune près de lui plutôt que de la laisser à la banque. On le disait mal commode, toujours en train de se plaindre de ses employés et leurs pauses cigarette. Même après avoir vendu l’usine, il venait y faire des visites et n’hésitait pas à réprimander ses anciens travailleurs.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, il se passe, hélas, peu de chose sur le site. Néanmoins, l’actuel propriétaire est à la recherche d’une entreprise énergivore qui aimerait exploiter le site. La possibilité de produire sa propre électricité est certes son meilleur atout, mais son éloignement des grands centres urbains semble expliquer, en partie du moins, pourquoi le site est toujours inoccupé, près d’une quinzaine d’années après sa fermeture définitive.

Encore plus de photos

L'aérodrome abandonné
Calzadilla de los Barros, (Espagne)

Situé à quelques kilomètres de la commune Calzadilla de los Barros et ses 850 habitants, l’aérodrome abandonné date d’avant la guerre civile espagnole qui a eu lieu de 1936 à 1939 avec la victoire du général Franco.

Il fut d’ailleurs...

Geo W. Reed - Photo de Pierre Bourgault
Montréal, Quebec (Canada)

Étrange bâtiment, s'il en est un. Alors que l'on retrouve peu d'éléments au sujet de son histoire sur Internet, il semble que les seules bribes d'information proviennent du même endroit. Impossible à corroborer, cela va sans dire.  D'ailleurs,...

L'usine abandonnée de la Stelfil ltée de Lachine
Lachine, Quebec (Canada)

Victime de la mondialisation des marchés, l'histoire de l'usine Stelfil ltée s'est subitement arrêtée le 26 mars 2008 pour elle et pour sa centaine d'employés. Alors qu'elle était décorée en 2002 dans la catégorie Grande entreprise manufacturière...

Le Park lane café
Saint-Jean-sur-Richelieu, Quebec (Canada)

L'endroit est grand, très grand. Alors que la bâtisse fait presque 200 000 pieds carrés, le terrain couvre, quant à lui, plus de 430 000 pieds carrés dans une zone agricole de Saint-Jean-sur-Richelieu. Pour les intéressés, le site est en vente et...