C’est l’une des plus vieilles usines de pâtes et papier du Québec. Fondée en 1851 par un riche homme d’affaire état-unien, son entreprise est composée d’une demi-douzaine de bâtiments répartis sur un site d’une quinzaine d’hectares. Dire que le...
Abandonné depuis décembre 1993, l'ancien incinérateur des Carrières, surnommé l'incinérateur #3 sert aujourd'hui, en partie, d'entrepôt à la Ville de Montréal. Il est d'ailleurs l'un des rares lieux d'urbex où on retrouve l'électricité dans une portion de l'édifice.
Fermé à la suite des concentrations trop élevés de dioxines et de furannes, l'histoire de l'incinérateur des Carrières remonte en 1929 alors qu'on y amorce la construction d'un premier incinérateur sur le site. Grâce à sa capacité d'incinération de 300 tonnes par jour, il permit à la Ville de supprimer les petits incinérateurs domestiques, devenus désuets et dangereux, et les dépotoirs, qui prenaient de plus en plus de place et d'où émanaient de très mauvaises odeurs.
Malgré tout et ce, sans grande surprise, le site est responsable de la détérioration de la qualité de l'air dans le quartier. On décide donc de construire, tout juste à côté, un nouvel incinérateur: le #3. Présentées à l'époque comme l'incinérateur le plus moderne du Canada et même des États-Unis, les installations étaient dotées de systèmes de récupération de la chaleur et de mesures antipollution. Au fil des ans, on découvrit que malgré ses nombreuses innovations, l'incinérateur s'avéra extrêmement dommageable sur la santé des citoyens habitants autour. Suite à ce constat, le site fut donc définitivement fermé à la fin de l'année 1993.
En 2010, une évaluation pour démolir les installations et le nettoyage du site a été évaluée à 15 millions de dollars, ce qui a entrainé un statu quo de la Ville, refusant d'engager un tel montant pour sa démolition.
Malgré sa fermeture il y a plus de vingt ans, il faut avouer que le site est toujours dans un excellent état. Il y a bien un mètre d'eau dans le sous-sol, de la glace ici et là et du vandalisme qui a été fait au fil des années, mais n'en demeure pas moins que sa structure est toujours aussi droite.
C’est l’une des plus vieilles usines de pâtes et papier du Québec. Fondée en 1851 par un riche homme d’affaire état-unien, son entreprise est composée d’une demi-douzaine de bâtiments répartis sur un site d’une quinzaine d’hectares. Dire que le...
Situé à Gloversville, près d'Albany dans l'état de New York, cette usine abandonnée est prête à s'écrouler à la moindre bourrasque.
On raconte qu'avant 1870, Gloversville était un petit village nommé Stump City. Lorsqu'en 1853 la ville s'...
Construite en 1921 sur la rive gauche de la Deûle à Marquette-Lez-Lille, la majestueuse minoterie des Grands Moulins de Paris est aujourd'hui une immense structure à la dérive qui vit de l'espoir d'une renaissance qui se fait attendre.
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Au moment d’écrire ces lignes, le site que nous avons visité de la compagnie ferroviaire Montreal Maine & Atlantic Railway n’est pas un site d’urbex à proprement dit. Du moins, pas pour le moment. Mais entre vous et moi, ça ne devrait pas...