Victime de la mondialisation des marchés, l'histoire de l'usine Stelfil ltée s'est subitement arrêtée le 26 mars 2008 pour elle et pour sa centaine d'employés. Alors qu'elle était décorée en 2002 dans la catégorie Grande entreprise manufacturière...
Construite en 1921 sur la rive gauche de la Deûle à Marquette-Lez-Lille, la majestueuse minoterie des Grands Moulins de Paris est aujourd'hui une immense structure à la dérive qui vit de l'espoir d'une renaissance qui se fait attendre.
L'histoire de cette usine de transformation de grains de blé en farine débute donc au tournant du XXe siècle. C'est en 1920 que se regroupent plusieurs meuniers afin de faire construire cet imposant bâtiment de plus de 25 000m². De style néo-flamand, on le décrit comme une réussite moderne à la fine pointe de la technologie d'alors. Son cachet est assez particulier et son architecture se voulait le reflet de la région Nord.
Dès sa mise en activité, il pouvait moudre 600 tonnes par jour, contre 1 000 tonnes aux Grands Moulins de Paris, un concurrent qui le rachètera en 1928. À cette époque, c'est environ 200 travailleurs qui s'affairent au déchargement des bateaux et qui travaillent entre ses quatre murs.
L'effondrement du marché au début des années 1980 avec la nouvelle politique tarifaire des États-Unis aura de lourdes conséquences pour la minoterie marquettoise. Les années qui suivront feront chuter les profits de l'entreprise au point d'annoncer en 1989 la fermeture définitive de l'usine et la mise à pied des 57 derniers salariés.
Racheté en 1995 par la SCI Diane de la Provenchère, son actuel propriétaire, Jean-Pierre Maurice chercherait, selon certains, à vendre au-delà de la valeur réelle du bâtiment. Alors que les uns évaluent le tout à 1,8 million d'euros, ce dernier chercherait plutôt à s'en départir pour 10 millions d'euros. Cela explique donc, en partie du moins, pourquoi la saga des Grands Moulins de Paris s'éternise.
À cela, ajoutons un incendie qui a ravagé le bâtiment central en 2001 et un sol lourdement contaminé et nous obtenons des délais additionnels qui n'aide en rien à la recherche d'une nouvelle vocation aux lieux.
Et pourtant...
En janvier 2012, le maire, Jean Delebarre présente un grand projet dont les plans sont signés par l'architecte lillois Hubert Maes. Au menu : lofts, médiathèque, restaurants, hôtel et parking sous-terrain. Si l'idée séduit tout le monde à ce moment, il n'y a toujours pas aujourd'hui le moindre signe d'avancement sur terrain. Au banc des accusés? Des désaccords au sujet de la facture de dépollution des lieux, du permis de construire et autres politicailleries. Et même si la ville se dit confiante de voir une issue proche à ce dossier, la réalité est que le tout risque de s'étirer en nouveaux délais.
Victime de la mondialisation des marchés, l'histoire de l'usine Stelfil ltée s'est subitement arrêtée le 26 mars 2008 pour elle et pour sa centaine d'employés. Alors qu'elle était décorée en 2002 dans la catégorie Grande entreprise manufacturière...
Pour la région, il s’agit d’un vestige d’une ère industrielle aujourd’hui révolu. Alors qu’autrefois, l’usine offrait un salaire à près d’une centaine d’employés, le complexe est aujourd’hui cadenassé et désert, bien que surveillé par une...
Étrange bâtiment, s'il en est un. Alors que l'on retrouve peu d'éléments au sujet de son histoire sur Internet, il semble que les seules bribes d'information proviennent du même endroit. Impossible à corroborer, cela va sans dire. D'ailleurs,...
C’est l’une des plus vieilles usines de pâtes et papier du Québec. Fondée en 1851 par un riche homme d’affaire état-unien, son entreprise est composée d’une demi-douzaine de bâtiments répartis sur un site d’une quinzaine d’hectares. Dire que le...