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Voilà plusieurs fois que je passais devant cette toute petite usine située dans un vieux quartier industriel des Cantons-de-l’Est. À chaque fois, je me demandais si elle était encore en activité ou abandonnée. Faut dire que plusieurs carreaux étaient brisés, mais la blancheur immaculée de sa porte de garage me laissait perplexe. Une porte sans la moindre saleté ne pouvait signifier qu’une chose : elle avait été installée dernièrement. Qui plus est, la pelouse était aussi bien entretenue que celle du retraité qui utilise son tracteur à gazon tous les jours.
Bref, en ce petit samedi matin où j’étais à pied dans le coin, je me suis dit que je n’avais rien à perdre à aller y jeter un coup d’œil de plus près. Premier constat : la porte blanche était barrée il n’y avait aucune clé sous le paillasson. Ni même de paillasson à vrai dire. Mais voilà qu’en faisant le tour, je découvre une autre porte, une vieille porte en bois tout écaillée avec une poignée qu’on retrouve généralement chez sa grand-mère. Je vois bien une serrure juste au dessus, mais je prends une chance de tourner la poignée sans fonder trop d’espoir.
Mais voilà que non seulement elle tourne, mais la vieille porte s’ouvre en grinçant des pentures. Je ne peux résister à l’idée d’entrer et je découvre alors que l’endroit est non seulement abandonné, mais qu’il est surtout dans un très bon état. Un seul graffiti, mais beaucoup de panneaux de produits chimiques. Sur le plancher de béton, une sorte de poudre blanche qui ressemble à du chlore et aussi des trappes s’ouvrant sur des bassins d’eaux stagnantes et d’une couleur noire et épaisse. Assurément les résidus de la grosse bouilloire qui occupe pratiquement tout l’espace de l’usine.
La visite se fait relativement vite, car, mis à part la bouilloire et la structure qui l’entoure, il n’y a rien d’autre. Bref, une trentaine de minutes plus tard, me revoilà à l’extérieur, heureux d’avoir eu la curiosité d’aller voir au-delà de la porte blanche.
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